des Reflets d'Ambre

des Reflets d'Ambre Braque de Weimar

Braque de Weimar

LA PERIODE DE SOCIALISATION


 


3 - La période de socialisation


Elle débute à la fin de la période de transition et se termine à l’âge de 14 à 16 semaines. Elle correspond à la période d’acquisition des aptitudes sociales. Pour plus de précision, on distingue la socialisation primaire de la socialisation secondaire.


Au cours de la socialisation primaire, le chiot est très malléable car son cerveau n’a pas terminé son développement. Il intègre facilement de nouveaux concepts.


En revanche, lors de la socialisation secondaire (qui dure tout le restant de sa vie), l’apprentissage est possible mais est plus long et difficile.


C’est la raison pour laquelle l’Elevage familial des Reflets d’AMBRE recommande que la prise en charge des chiots par leurs nouveaux propriétaires intervienne entre la 8ème et la 10ème semaine d’âge. En effet, les apprentissages du jeune chiot à son nouvel environnement social et affectif seront facilités, à condition que les nouveaux maîtres entament immédiatement l’éducation de leur chiot.    


1 . Le développement physiologique


* La dentition


Les premières DENTS LACTEALES apparaissent à 21 jours. Les premières dents définitives font leur apparition entre 3 et 4 mois. La dentition est définitive vers l’âge de 7 mois.


Le tableau suivant indique les principales étapes de la formation de la dentition du chien.

































Dents


Eruption


Remplacement


Incisives


25 à 30 jours


4 à 5 mois


Canines


21 jours


5 mois


1ère prémolaire


3 à 4 mois


Persistante


2ème, 3ème et 4ème prémolaires


3 à 5 semaines


6 mois


1ère molaire


4 mois


Persistante


3ème molaire


6 à 7 mois


Persistante





* Le sevrage


Le sevrage correspond à la transition alimentaire qui permet de passer progressivement d’une alimentation lactée à une alimentation solide. Il débute dès l’âge de 3 semaines pour se terminer vers 7 à 8 semaines. Cela correspond à la production de lait de la mère qui atteint un maximum vers 4 semaines pour décroître ensuite.


Le sevrage s’effectue naturellement ; en effet, le lait maternel ne suffit plus à assurer les besoins des chiots. L’apparition des premières dents, en provoquant de légères blessures aux mamelles, incite la chienne à limiter le temps d’allaitement.


Pour faciliter le passage à un aliment solide, l’Elevage familial des Reflets d’AMBRE commence par faire tremper légèrement  les croquettes (spéciales croissance du chiot), dans un premier temps avec du lait maternisé, puis avec de l’eau tiède.


 Si les chiots acceptent difficilement le nouvel aliment et/ou qu’ils sollicitent intempestivement leur mère, il est possible de séparer la portée de la chienne pendant quelques heures par jour, ce qui facilite le « détachement » progressif du chiot de sa mère.


*      


* 2 . Le développement comportemental


*    Au cours de la phase de socialisation primaire, le chiot doit apprendre :


Ø à se détacher de sa mère.


Le détachement de la mère


La mère est la figure d’attachement primaire du chiot, sa présence le rassure et lui permet de découvrir son environnement dans un contexte apaisant. Cependant, le chiot doit s’en détacher pour devenir un adulte autonome. C’est la mère qui repousse les chiots activement à partir du sevrage. Elle devient moins tolérante et peut aller jusqu’à les chasser brutalement. Lors de la vie en meute, cette phase de détachement se termine vers l’âge de 4-5 mois pour les mâles et après la puberté pour les femelles. C’est plus brutal pour le chiot adopté à 2-3 mois, qui trouvera alors en son propriétaire une nouvelle figure d’attachement primaire (dont il devra également se détacher par la suite).


*  


Chacun de ces apprentissages est fondamental à la construction d’un comportement adulte équilibré car un défaut d’acquisition peut entraîner un trouble du comportement futur. Il ne faut pas sous-estimer l’impact d’un trouble comportemental sur la relation homme-chien car c’est la première cause de morsures et d’abandon.


 


Pour découvrir le monde dans de bonnes conditions, le chiot doit être serein. Il adopte un comportement d’exploration « en étoile », c’est-à-dire qu’il revient sans cesse se rassurer au contact de sa figure d’attachement primaire (sa mère en général).


La hiérarchie, les autocontrôles et les codes de communication s’acquièrent naturellement au contact de chiens adultes correctement socialisés et des autres chiots de la portée, au cours des jeux et des repas. C’est une des raisons qui conduit à évincer de la reproduction les chiens atteints de troubles du comportement.


 


 


Ø à reconnaître les espèces « amies »
(ni prédatrice, ni proie),


Ø  















La reconnaissance des espèces amies


Pour le canidé sauvage, il n’existe pas de concept d’espèce amie. Tout animal autre qu’un chien est considéré comme une proie potentielle ou comme un danger. Pour un chien domestiqué, c’est beaucoup plus compliqué. Il lui faut apprendre que les autres animaux domestiques (chats, lapins, furets, animaux de ferme et même humains, etc.) ne se mangent pas et sont inoffensifs.


Cette reconnaissance des espèces amies ne doit pas aller à l’encontre des qualités naturelles du chien, notamment ses aptitudes à la chasse. S’agissant d’un chien d’arrêt du 7ème groupe, il est relativement aisé de dresser son chien à ne pas suivre certaines pistes ou émanations. Par contre, toute nouvelle espèce faisant l’objet d’une découverte nécessitera une extension des interdits, ce qui suppose une obéissance parfaite à l’ordre : NON !


 


Conséquences pour l’Elevage familial des Reflets d’AMBRE et le futur propriétaire : il faut multiplier les contacts avec diverses espèces au cours de la phase de socialisation primaire. Du point de vue du chiot, l’homme, la femme, le bébé, la personne âgée, les différentes ethnies sont des notions différentes. il faut donc lui faire rencontrer le plus de personnes possible, en l'emmenant par exemple à la sortie des écoles, sur les marchés, dans les rues, dans les transports individuels ou collectifs... Plus votre chiot aura des expériences précoces, plus sont adaptabilité ultérieure se renforcera. Pour les chiots destinés au travail, l’habituation à la sagesse au coup de feu doit intervenir très tôt.




 


Ø à s’adapter à son milieu de vie,















L'adaptation au milieu de vie


Plus le chiot est stimulé lors de la socialisation primaire, plus il sera capable de s’adapter à son environnement futur. Ainsi, il sera plus facile pour un chien élevé en milieu urbain (riche en bruits, odeurs, mouvements) de s’habituer à tout type de milieu que pour un chien élevé à la campagne dans un environnement calme et hypo stimulant. Il est recommandé de solliciter tous les sens du chiot en mettant à sa disposition des objets, des sons et des odeurs variés. Idéalement, une pièce sera dédiée à l’éveil des chiots. Il y sera aménagé des sols de textures différentes, des objets bruyants, des jouets de couleur, de forme et de matière différentes, mettez-y de la musique. A défaut, il faut laisser les chiots accéder aux pièces animées de la maison.




*  


Ø à acquérir les autocontrôles,


L'acquisition des autocontrôles


Toute séquence comportementale se compose de trois phases, détaillées ici à partir de l’exemple d’une phase de jeu :


* la phase appétitive correspond à l’invitation au jeu : le chiot s’approche d’un congénère, adopte la posture d’appel au jeu (attitude en « prière », arrière-train relevé et avant-main aplatie, tête basse, éventuellement jappements), s’agite, bondit, fait mine de fuir, ce qui invite le partenaire à la course.


* La phase consommatoire est constituée par le jeu en lui-même (poursuites, simulacre de bagarre, mordillements, roulades…).


* La phase d’apaisement est le retour au calme, les deux partenaires se couchent, se détendent, restent un moment immobiles.


L’enchaînement de ces trois phases se retrouve dans les différentes actions du chien ; concernant l’alimentation, on distingue les phases de sensation de faim (associée au comportement de recherche de nourriture), d’ingestion puis de satiété ; lors d’une séquence d’agression, les trois phases sont la menace, l’attaque, l’apaisement.


Ces comportements structurés ne sont pas innés mais sont le fruit d’un apprentissage qui s’effectue lors de la période de socialisation. En cas d’apprentissage défectueux, le chien n’est pas capable de s’apaiser, il est incapable d’arrêter un comportement quel qu’il soit. Il n’a aucun autocontrôle. Cela se traduit par des troubles comportementaux : le chien pourra être boulimique, hyperactif (incapable d’arrêter une séquence de jeu ou d’exploration par exemple), hypersensible (il réagira intensément à chaque stimulation sans s’y habituer). Un chien hypersensible ne s’habituera pas par exemple à un bruit surprenant mais fréquemment répété. Ainsi, un chien ayant acquis correctement ses autocontrôles réagira au passage d’un bus la première fois puis de manière dégressive avec la répétition de la situation. Il finira par l’ignorer. A l’inverse, un chien qui n’a pas d’autocontrôles réagira toujours aussi intensément que la première fois.


 


Les principaux autocontrôles à acquérir sont :


* + Contrôle de la morsure : grâce à des jeux de mordillements entre les chiots et à l’intervention de la mère, les petits comprennent la douleur infligée par une morsure trop forte et  apprennent à en contrôler l’intensité.


* + Contrôle de la motricité volontaire : la mère interrompt parfois un chiot qui joue en l’immobilisant brusquement. Elle le relâche après qu’il s’est mis en posture de soumission. La durée d’immobilisation sera de plus en plus longue au fil des jours.


* + Contrôle de la prise alimentaire.


Le rôle de l’éleveur dans l’acquisition des autocontrôles est faible si la mère remplit correctement son rôle, si le chiot a des frères et sœurs et si la portée est en contact avec d’autres chiens adultes nommés « adultes régulateurs ». En effet, ces adultes interviennent dans l’apprentissage des autocontrôles, par exemple en corrigeant le chiot s’il mord trop fort. L’intervention des adultes peut paraître violente, le chiot manifeste parfois de la douleur en criant, mais il ne faut pas intervenir intempestivement.  Dans certains cas particuliers (chiot unique, mère inexpérimentée ou peu impliquée, absence d’adulte régulateur), c’est à l’éleveur d’inculquer aux petits le contrôle de soi.


*  


Ø à communiquer,















La communication


Afin de communiquer avec d’autres chiens et avec les humains, le chien utilise tous ses sens.


* La communication olfactive est la plus importante pour le chien mais est difficile à percevoir pour nous. L’odorat du chien est un million de fois plus développé que le nôtre. En plus des odeurs au sens strict, le chien est sensible aux PHEROMONES qui véhiculent des informations sur le statut hiérarchique, le sexe, l’activité sexuelle, l’état émotionnel… du chien qui les émet. Une phéromone est émise de façon inconsciente. Les phéromones seraient spécifiques d’une espèce ; ainsi les chiens ne seraient pas sensibles aux phéromones des autres espèces (homme, chat, etc).


* La communication auditive du chien est peu étudiée. On distingue quelques vocalises caractéristiques qui viennent appuyer certaines mimiques et postures pour renforcer un message : le grognement est une menace ; le hurlement (retrouvé principalement chez les chiens de chasse et les races nordiques) est associé à l’organisation du territoire et de la chasse entre autres. Du fait de la sélection, certaines races vocalisent plus que d’autres. Cependant, la fréquentation de l’homme, qui s’exprime essentiellement par la voix, peut inciter le chien à vocaliser.


Conséquences pour l’éleveur et le propriétaire : crier sur un chien qui aboie n’est pas une solution car elle représente, dans l’esprit du chien, un exemple de vocalisation intense.


* La communication par contact se manifeste par la recherche de caresses, le léchage, les morsures.


* La communication visuelle est très importante. Elle est le mode de communication le plus facilement compréhensible par l’humain. Elle comprend des signaux volontaires (mimiques, postures) et involontaires (piloérection, dilatation des pupilles…).




*  


Ø à respecter la hiérarchie de la meute,















Le respect de la hiérarchie


La hiérarchie est essentielle à la vie en meute. Il est impossible pour un chien de ne pas être hiérarchisé. Elle permet d’assurer la cohésion du groupe et de fixer les droits et devoirs de chaque membre afin d’en assurer la survie. Elle se met en place par le biais de conflits.


La condition indispensable à l’établissement de la hiérarchie est l’acquisition préalable des codes de communication canine. Le chiot acquiert des notions de hiérarchie en observant les membres de la meute.


Avant le sevrage, le chiot n’est pas hiérarchisé (les membres de la meute sont très tolérants envers les petits non sevrés). La hiérarchie alimentaire (ordre d’accès à la nourriture) se met en place à partir du sevrage. En revanche, le chiot trouve sa place dans la hiérarchisation complète (sexuelle, alimentaire, territoriale) à la puberté seulement. Néanmoins, le chiot non sevré peut avoir déjà mis en place une hiérarchie basique avec sa fratrie, au moyen de conflits pour un jouet ou l’accès à la mamelle par exemple.


Conséquences pour le propriétaire : il est important de laisser libre cours aux jeux entre chiots et adultes afin de ne pas entraver la mise en place de la hiérarchie ni l’acquisition des codes inhérents. Ces jeux hiérarchiques sont d’autant plus importants pour le chiot orphelin qu’il n’a pas profité de l’éducation de sa mère.


L’apprentissage initial de la hiérarchie est un élément fondamental pour l’établissement ultérieur d’un rapport Maitre/Chien qui établira l’autorité du propriétaire et sa prééminence dans toutes les situations


 




Ø Le chien et son Maitre


Même si l’expression doit en choquer certains, dans la représentation du chien, le MAITRE doit être le Chef de Meute


Comment établir les statuts respectifs Maître/Chien ?


 


Le statut de Chef de meute du Maître ne se décrète pas : il s’acquiert


l’Elevage familial des Reflets d’AMBRE  à l’instar des spécialistes de l’Education Canine prépare ses chiots à cette acquisition :


Fondamentalement, le Chef de meute est celui qui garanti
LA SURVIE


C’est donc celui qui apporte la nourriture
Il
donne l’autorisation de
la consommer
Il
peut
la reprendre
Il
peut la restituer sous conditions
ASSIS ! PAS BOUGER ! LAISSE !


C’est donc celui qui apporte la sécurité
Il
donne des ordres impératifs
Ces ordres sont bénéfiques
car ils protègent
NON ! VIENS ! COUCHE ! A TA PLACE !


C’est donc celui qui apporte le plaisir et la quiétude
Il
sait jouer
Il attribue les récompenses
Il flatte et réconforte
C’EST BIEN ! BON CHIEN ! CARESSES



l’Elevage familial des Reflets d’AMBRE appartient à un
réseau susceptible de vous guider et de vous conseiller
dans toutes les phases et les circonstances d’une
vie heureuse pour vous et votre compagnon et notamment pour son dressage en période juvénile